- inépuisé
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inépuisé, ée [ inepɥize ] adj.• 1794; de 1. in- et épuisé♦ Littér. Qui n'est pas épuisé. « ô vase inépuisé » (Péguy). « Et des raffinements toujours inépuisés » (Baudelaire).
● inépuisé, inépuisée adjectif Qui n'est pas épuisé : Ressources inépuisées.⇒INÉPUISÉ, -ÉE, adj.A. — 1. Qui n'est pas encore ou qui ne sera jamais vidé de son contenu. Et les sphères, suivant leur route accoutumée, Regardaient ses yeux noirs, carquois inépuisés (BANVILLE, Exilés, 1874, p. 148). Ô cœur inapaisé De paix, de guerre, ô vase inépuisé (PÉGUY, Quatrains, 1914, p. 490).2. Qui n'est pas encore ou qui ne sera jamais consommé, utilisé. Ce repas d'amour, dont la table à peine desservie s'offrait derechef, (...) avec des mets inépuisés (RICHEPIN, Glu, 1881, p. 65).B. — Au fig.1. Dont les ressources ne sont pas encore ou ne seront jamais consommées, taries. Élever laborieusement l'enfant, le coucher gorgé de lait tous les soirs, l'embrasser tous les matins avec le cœur inépuisé de la mère, le lécher sale, le vêtir cent fois (BALZAC, Cous. Bette, 1847, p. 196). C'était l'éternelle allusion aux lettres, le triste thème inépuisé (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 412).2. Qui se renouvelle sans cesse. Songeant (...) aux joies inépuisées de l'amour (NERVAL, Sec. Faust, 1840, p. 232).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1794 (POUGENS, Vocab. de nouv. privatifs fr., p. 73); 1840 « qui se renouvelle sans cesse » (NERVAL, loc. cit.). Dér. de épuisé, part. passé de épuiser; préf. in-1.inépuisé, ée [inepɥize] adj.❖♦ Littéraire.1 Qui n'est pas épuisé (au propre et au fig.). || « Le cœur inépuisé de la mère » (Balzac, la Cousine Bette, in T. L. F.).2 (1840, Nerval, in T. L. F.). Fig. Qui se renouvelle sans cesse. || Des « raffinements inépuisés » (Baudelaire).
Encyclopédie Universelle. 2012.
